Dans la campagne environnante du massif d’Eymoutiers, le village fut au moyen-âge le Prieuré-curé dans l’ancien archiprêtré de Saint-Paul sous le patronage de Saint Thomas de Cantorbery. Le prieur de Saint-Léonard y a toujours nommé les titulaires.
L’origine du nom de la commune a eu plusieurs étymologies.Tout d’abord son appartenance à un centre foncier important « écurie-grange » accompagnant le château des comtes de Jumilhac. Puis la suivante qui voulait dire Camp de César, champ des Ménestrels ou encore pays des métairies, pays des meuniers. La plus vraisemblable s’appuie sur le fait que le nom de la commune s’orthographiait Champ meneterie. Quand on a l’assurance que jadis la commune était un prieuré (meneteri) cela fait naître dans l’esprit que l’ancien monastère habité par les moines de Saint Léonard sous les règles de Saint Agustin permet de traduire Champnétery par les mots Champ du Monastère.
Sur le plan administratif notons qu’en 1790 l’enclave de Cheissoux est réunie à la Commune de Champnétery par arrêté du 24 germinal de l’an IX, l’administration des communes de Cheissoux et Moissannes est assurée par la Commune de Champnétery.
Enfin, par ordonnance royale du 6 janvier 1826, les villages Perth, Mascrochet, et Le Mazet sont distraits de la Commune de Bujaleuf, à laquelle est par contre rattachée l’enclave de Cheissoux, et ils sont réunis au territoire de la Commune de Champnétery. La population a connu des fluctuations au cours des deux derniers siècles. Si elle a culminé à 1102 âmes en l’an IV, elle a ensuite évolué en dents de scie jusqu’en 1908 ou l’on recense 918 habitants, puis à décliner régulièrement pour compter 491 habitants en 1999. Depuis l’an 2000 elle remonte doucement (au dernier recensement de février 2005 = 531 habitants).
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